Etape 6 : Andermatt Grindelwald

Les deux colosses

Lorsque nous quittons Andermatt le ciel est voilé de nuages gris. Cela ne présage rien de bon pour les 2 énormes cols qui nous attendent. Nous quittons le col routier qui mène à la station pour prendre l’itinéraire off road. La vallée est tellement étroite qu’il est impossible à 2 chemin de coexister. Pour rendre cette descente possible les aménagements réalisés sont impressionnants : passerelles, ponts et passages sur paravalanche …


La première difficulté se présente pas loin de 17km de montée et 1300D+ : du costaud. Surtout que les premières pentes du Sustenpass sont brutales, pour faire passer le temps (ou oublie la douleur) nous nous racontons quelques conneries. La piste longe maintenant un torrent et ses alpages verdoyants, la pente plus douce nous accorde quelques répits.

 

Je n’ose regarder le haut du col tant il semble loin et inaccessible. Rapidement la piste se rétrécit et la pente augmente, nous bataillons sur des sentiers en herbe l’effort est maximal. Je dérange un bébé marmotte qui court rejoindre son refuge.

Plus haut un troupeau de vache nous force à laisser place et un veau curieux vient lécher mon VTT j’en profite pour le caresser… ce qui n’est pas du gout de la vache en chef qui a coup de tête remet le trouble fait sur le droit chemin ! Meeeuuuu !!!

 

 

Pour éviter un long portage on emprunte le col routier pour terminer sur la piste à 2255m. La vue sur les glaciers y est magnifique mais ce n’est qu’une mise en bouche par rapport à Grindelwald.
La descente qui suit fut la plus longue du parcours 1600D- sur 30km à pleine vitesse ! Le tracé propose une alternance de piste sus sapin et de passage sur route. On se régale !

 

Petite pause sandwich et nous voilà partit pour la seconde et dernière ascension de l’étape :20 km et 1400de D+. Voilà pour les chiffres. La grimpette se fait uniquement sur bitume avec une circulation réduite voir interdite. Les premier lacets sur en forêt servent d’échauffement Jean mi place une attaque qui me laisse sur place. La route s’élève et nous apercevons les premiers glaciers : c’est magique.

 

Quelques arrêts fontaines plus tard je me lance dans une folle chevauchée pour basculer en tête au sommet. Les sensations sont excellentes et c’est un plaisir de produire un effort maximum dans ce cadre là.

Voilà le sommet, les nuages du matin sont bien loin, la vue sur la Jungfrau est dégagée, nous savourons ce panorama exceptionnel.

 

 

 


On termine par la descente sur Grindelwald, au milieu de magnifiques chalets. Encore une journée parfaite de VTT !

 

 

 

 

Les stats de l'étape

 

 
 

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